3. Silence  n’est  pas  solitude . . .

Entre l’autel et Marie se tient l’Apôtre Saint Jean.

Il porte le livre de la Parole.

Il est dans l’attitude de celui qui a reçu l’autorité (la mitre sur sa tête) pour annoncer l’Evangile à ses frères.

C’est au pied de la Croix et à la demande de Jésus, que Jean a pris Marie chez lui.

C’est avec Elle qu’il a vu jaillir, du Cœur transpercé, le Sang et l’Eau …

Jean est vraiment celui qui nous apprend à comprendre l’Evangile de l’intérieur !

Parce qu’il a appris –de Marie– à le méditer en silence et à en retenir toutes choses dans son propre cœur.

 

Et nous ? Avons-nous réellement pris Marie « chez nous » : dans notre cœur ?

Savons-nous écouter la Parole de Dieu à la manière de cette Fille d’Israël qui condense, par son Magnificat, toute l’espérance contenue dans l’Ecriture?!

Savons-nous lire et méditer l’Evangile avec les yeux et le cœur de notre Mère ?

Enfin, tout autour de l’Agneau, l’apparition révèle une foule d’êtres célestes.

Les anges symbolisent aussi les âmes des saints qui nous précèdent au Ciel. Notons que, ce jour-là, le Prêtre avait célébré la dernière Messe d’une série qu’il avait dédiée aux âmes du Purgatoire (par l’intercession de Marie).

Cette présence céleste évoque aussi la Communion des Saints. L’adoration silencieuse dont elle témoigne, est une invitation à

« prier sans cesse »

comme nous le demande le Christ et ainsi que nous le rappelle la Vierge Marie dans tous ses messages.

 

Et nous ? Avons-nous conscience que nous ne prions jamais seuls, même dans le plus secret de notre cœur ?

Croyons-nous véritablement à la Communion des Saints comme nous l’affirmons dans le Crédo ?

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