Notre Dame qui multiplie ses messages depuis plus d’un siècle, en vue de nous ramener au Cœur de son Fils, nous dit clairement :
«L’heure de la Mère est arrivée.
Mon cœur de Mère a déjà commencé à préparer les cœurs et à agir en eux.
Je viens du ciel afin de vous conduire vers le Christ.
Faites-le savoir.» (13 mai 1989)
Et nous, laissons-nous agir notre Mère en nous et de quelle manière ?
Quand elle nous dit « faites-le savoir » nous demande-t-elle de faire du porte-à-porte ou bien plutôt du « cœur-à-cœur » ; c’est-à-dire de devenir des êtres de paix capables de pacifier notre famille et notre entourage ?
Avons-nous la certitude que c’est notre comportement qui fait savoir ce que nous sommes en vérité ?
Toujours, Notre Mère nous ramène à l’essentiel : la sincérité de notre cœur ! Certes, en tous lieux, sa demande reste immuable : prier le rosaire. Au point que l’on aurait tendance à trouver cela banal si on y voit seulement un geste mécanique. Ecoutons-la attentivement quand elle dit :
« Récitez le Rosaire,
et faites savoir au Seigneur que votre conversion l’accompagne.
Vous aurez des bénédictions en abondance du Sacré-Cœur de Jésus»
(18 janvier 1984)
Rien de machinal, mais au contraire, habiter notre prière… afin qu’elle réponde à l’attente de Jésus qui, déjà dans l’Evangile nous demande :
« Lorsque vous priez, ne rabâchez pas comme les païens : ils s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés. » (Mt 6 : 7)
Et nous, quelle disposition de cœur donnons-nous à notre prière ?
Quelle place donnons-nous à la Présence de Celui à qui nous nous adressons ?
Finalement, croyons-nous réellement que l’autre extrémité de cette chaîne de « Je vous salue Marie », que nous tenons en main, c’est Jésus lui-même qui la tient reliée à son Cœur ?




