1. Pleurer sur la Jérusalem terrestre

Pleurer sur la Jérusalem terrestre

Tels Mélanie et Maximin, laissons-nous toucher par la Vierge Marie qui, à La Salette, se révèle si affligée par notre humanité si… « affligeante » !

Voyons à notre tour comment remédier aux maux de notre temps en corrigeant nos propres négligences ; afin de ne pas nous laisser glisser dans le laisser-aller.

Mettons-nous à l’écoute de cette Mère si soucieuse de nous ramener sans cesse à son Fils.

Notre Mère se manifeste d’abord assise, en pleurs, le visage caché entre ses mains… Prostrée dans son chagrin, Marie que nous proclamons « Bienheureuse » nous rappelle aussi qu’elle est « Douloureuse » ; parce qu’elle ne fait qu’un avec son Fils, au pied de la Croix, tandis  que tous se moquent de Lui…

Aux premiers mots, Marie nous fait comprendre que notre comportement actuel reflète l’attitude générale du peuple de Dieu aux heures de la Passion : nous ne sommes « pas meilleurs que nos pères » !

Notre Mère nous livre son cœur quand elle nous dit :

« Si mon peuple ne veut pas se soumettre, je suis forcée de laisser aller le bras de mon Fils. Il est si fort et si pesant que je ne puis plus le maintenir.

Depuis le temps que je souffre pour vous autres ! 

Si je veux que mon Fils ne vous abandonne pas, je suis chargée de le prier sans cesse.

Pour vous autres, vous n’en faites pas cas ! « 

 

Et nous, au plus quotidien de notre état de vie, gardons-nous la Présence du Seigneur bien ancrée dans notre cœur ? Au point de toujours chercher à Lui correspondre ?

Comme toujours, notre Mère demeure très concrète dans l’examen de conscience qu’elle nous invite à faire.

Elle insiste sur 2 points qui appesantissent le bras de son Fils :

  1.   Je vous ai donné six jours pour travailler, je me suis réservé le septième et on ne veut pas me l’accorder.
  2. Et aussi, ceux qui mènent les charrettes ne savent pas jurer sans mettre le nom de mon Fils au milieu.

En ce XIXe siècle, la révolution industrielle s’accélère, entraînant un changement d’attitude envers Dieu.

La nécessité de sortir de la misère matérielle va faire oublier notre Créateur. Imperceptiblement, le monde glisse dans la misère spirituelle. Et lorsque les éléments sont contraires à nos désirs immédiats, blasphèmes et injures outragent le Saint Nom de Dieu… !

 

Et nous, veillons-nous à conserver à Dieu la place qui lui revient en mettant au second plan nos préoccupations matérielles ?
Savons-nous nous recentrer sur l’unique « préoccupation » qui devrait habiter notre cœur et nous remettre à la Providence de Dieu pour tout ce que nous ne maîtrisons pas ?

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