Prenons un moment de réflexion personnelle pour rejoindre Marie et comprendre en quoi la présence de Notre-Dame du Sacré-Cœur au pied de la Croix concerne chacun de nous, ici et partout.

Nous l’avons dit, à Issoudun, il n’y a eu aucune apparition qui révèlerait une source miraculeuse. Parce qu’il n’est pas besoin de manifestations sensibles pour frapper nos esprits.
Au pied de la Croix, tout est sous nos yeux…
Le récit de la Passion, dans l’Evangile de St Jean, rend « visible » à nos cœurs la présence de Marie qui se tient là, debout, au pied de la source d’Eau Vive jaillie du Cœur transpercé de Jésus !
Et nous ? Savons-nous dépasser le « merveilleux », qui entoure quelquefois les messages que Marie nous adresse, pour ne nous attacher qu’à la Parole qu’elle nous transmet ?
Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine. (Jean : 19, 25)
« Marie-avec-nous », ne faisant qu’un avec son Fils, est entourée de quelques femmes compatissantes…
Debout, au pied de la Croix, Marie ne se laisse pas aller au désespoir mais, par son attitude, elle soutient ses compagnes et réoriente leurs regards vers Jésus, l’Emmanuel : Dieu-avec-nous…
Et nous ? Quand l’épreuve vient démentir tous nos espoirs… savons-nous demeurer debout avec Marie ?
Savons-nous croire que tout cela a un sens ?
Alors que nos proches se lamentent et perdent pied… savons-nous être pour eux un appui, à l’exemple de notre Mère ?
Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » (Jean : 19, 26).
Marie debout au pied de la Croix reçoit de son Fils sa Mission universelle : être la Mère de chacun des enfants des hommes. Autrement dit, Jésus lui donne à aimer tous ceux qui n’ont pas su l’aimer LUI…
A quelle mère peut-on demander pareille chose ?!
Mais, a-t-on remarqué que le nom de MARIE est l’anagramme du verbe AIMER ?
Et nous ? Savons-nous reconnaître en chacun d’entre-nous (et surtout en celui qui nous blesse) le fils confié à Marie par Jésus ? Qui sommes-nous, pour ne pas aimer celui de nos frères que Dieu aime ?