1-reflet de la bienveillance du Père

Benoîte

Disposons notre cœur à cheminer avec Marie.

Comme l’a fait Benoîte, offrons-lui notre parcours de vie tel qu’il est, afin que nous aussi nous convertissions notre cœur et notre regard…

Quand Marie apparaît pour la 1ère fois, Benoîte décrit « une femme d’une beauté extraordinaire qui tient à la main un enfant d’une beauté encore plus sublime« . Marie ne parle pas.

Elle sourit (et ce sera son seul message) puis se retire.

N’oublions pas qu’à cette époque janséniste, on a la conception d’un Dieu sévère dont il faut apaiser le courroux.

Mais par son sourire, et durant deux mois, Marie va révéler à Benoîte la douceur et la gratuité du sourire de Dieu dont elle est le reflet.

Et nous ? Savons-nous sourire gratuitement à ceux qui nous entourent ?
Savons-nous ne pas faire dépendre notre bienveillance du comportement qu’ils ont envers nous ?

Le « message » de Marie va passer par la transformation du caractère, certes généreux, mais par trop « entier » de Benoîte.

Et cela va prendre 54 ans… soit, toute une vie !

Attentive, Marie va polir cette forte personnalité dans la Miséricorde, par la douceur et la patience.

Et nous ? Voulons-nous sincèrement modérer nos comportements habituels ?
Sans nous réfugier derrière l’excuse facile que « c’est notre nature » qui nous en empêche et que ce sont aux autres de s’adapter ?

Puis, Marie va commencer à parler à Benoîte, comme une maman qui s’intéresse aux détails concrets de la vie de ses enfants.

Elle prend le temps de l’apprivoisement en lui donnant des conseils pratiques : dans sa manière de garder son troupeau… dans ses relations avec les jeunes de son âge… Un cœur à cœur s’installe.

Et nous ? Savons-nous remettre notre quotidien sous le regard de notre Mère ?
Savons-nous lui confier toutes nos activités et toutes nos rencontres ?

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