Marie donne aussi le signe de l’eau à travers deux aspects : la sueur et les larmes émanant de la statue
La sueur n’est pas sans évoquer l’agonie du Christ à Gethsémani. Elle nous rappelle que nous participons au Salut de nos frères si nous unissons nos propres souffrances à celles de Jésus (au lieu de nous recroqueviller sur notre douleur).
Les larmes de Marie s’écoulent abondamment des yeux de la statue : 101 fois ! Marie dit à Sr Agnès « que trop d’hommes affligent le Seigneur… qu’elle désire le consoler et que les âmes, de leur côté, doivent aussi réparer et consoler pour calmer la douleur du Père céleste ».
Et nous ? Nous suffit-il de prendre conscience -seulement le temps du Carême- des souffrances de Jésus-Christ (et de sa Mère) pour nous estimer quittes tout le reste de l’année ?
3 -Rappel universel à la conversion, à la prière :
Le 13 octobre 1973, Notre-Dame rappelle (comme à Fatima) que si l’humanité ne se repend pas, le monde court à des catastrophes inouïes « dont l’ampleur ne s’est jamais produit avant« … Elle ajoute : « La pensée de la perte des âmes me rend triste. »
Toujours comme à Fatima, Marie nous exhorte à prier le Rosaire sans relâche… Car « les seules armes qui vous resteront, seront le rosaire et le Signe laissé par mon Fils« … le signe étant le Saint-Sacrement.
Et nous ? Reconnaissons-nous que les messages -voire les alarmes- de Notre Dame ne s’adressent pas à n’importe qui, mais bien à NOUS ?
Comme autrefois les Prophètes ont été envoyés aux fils d’Israël : Marie s’adresse à chacun de nous, baptisés.
Quelle réponse lui accordons-nous ?
Marie avertit :
« En ce monde, beaucoup d’hommes affligent le Seigneur. Je désire des âmes pour Le consoler. Pour apaiser le Père céleste, j’attends, avec mon Fils Jésus-Christ, des âmes qui expient par leurs souffrances et leur esprit de renoncement à la place des pécheurs et des ingrats.«
Et nous ? Savons-nous recevoir toute peine ou toute souffrance (que nous rencontrons inévitablement dans notre vie) comme un le moyen de participer aux souffrances du Christ, pour le Salut du monde.
Savons-nous saisir ces occasions pour « actualiser » les promesses de notre Baptême ?




