Benoîte priait souvent toute la nuit… elle souffrait de voir si peu de désir de conversion chez les pécheurs. Mais la Vierge l’avertit que « les prières qu’on faisait à Jésus ne lui étaient point agréables quand on se chagrinait et qu’on était fâché ; qu’elles perdaient leur force avec le chagrin ».
Ainsi, Marie nous enseigne la confiance et l’abandon total dans la Miséricorde…
Et nous ? Confions-nous au Seigneur ce qui nous pèse, avec trouble, agitation et « chagrin » au lieu de le Lui abandonner ?
Savons-nous avoir confiance et déposer nos fardeaux au pied de la Croix pour ne plus repartir avec ?
Notre Dame du Laus rappelle : » Mon Fils m’a octroyé ce lieu pour la conversion des pécheurs ».
Et n’est-ce pas ce que Marie réalise déjà, en amenant Benoîte à assumer sa personnalité « entière » pour en faire une personne « entièrement » donnée ?
La conversion des âmes, ne concerne pas uniquement les grands pécheurs… ceux dont on s’estime, par la grâce de Dieu, ne pas faire partie.
La conversion, n’est pas le fait d’un instant exceptionnel de la vie. C’est toute « notre » vie !
Et nous ? Avons-nous conscience que chaque jour de notre vie est l’exceptionnel moment de rencontre avec le Seigneur ?

Enfin, si l’eau est un signe qui accompagne Notre-Dame dans presque tous ses lieux d’apparitions.
Au Laus, Marie nous offre celui de l’huile : celle de la lampe qui brûle près du Tabernacle ! « …si on en prend et qu’on s’en applique et si l’on recourt à son intercession, on guérira ».
Ce n’est pas magique. Cette huile est là pour « éclairer » la Présence de Jésus au Tabernacle.
Spirituellement, elle va nous rendre disponible à l’agir de Jésus Sauveur.
Et nous ? Croyons-nous que Jésus est réellement Présent au milieu de nous -jusqu’à la fin du monde- dans le Saint-Sacrement et au plus intime de notre cœur ?